• Précautions

    Avant de faire le parcours vita, il est bon d’avoir, derrière soi, une solide préparation de course à pied. Ceci étant, les précautions suivantes doivent encore être prises :

    Procéder à un échauffement avant de s’engager sur le parcours

    Si l’on est débutant, ne faire d’abord qu’une partie des exercices et augmenter leur nombre au fil des semaines

    Au début, réduire le nombre des répétitions prescrit, et ne jamais le dépasser sauf, peut etre si l’on est un sportif de compétition

    Savoir s’engager sans forcer

    Ne pas accomplis, en principe, plus d’un parcours Vita par semaine, et réserver les autres séances à la course pure, nécessaire à l’entrainement de l’endurance.

    Les stations

    La distance standard du parcours Vita est de 3 à 4 km, ce qui signigie que les 20 stations dont l’ordre est immuable sont éloignées de 150 à 200 m à peine l’une de l’autre. Entre les stations, on court ou l’on marche. Voici ces exercices, qui constituent un beau programme de remise en forme on en conviendra !


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  • Le parcours VITA

    C’est le Dr Carl Schneiter, maitre de sport à l’université de Zurich qui imagina le parcours aux 20 stations qui allait s’appeler Vita du nom de la compagnie d’assurance qui accepta d’en prendre le patronage. Ce fut un boum sans précédent qui résonna bien au dela des frontières suisses. Aujourd’hui, des centaines et des centaines de parcours vita existent, non seulement en suisses mais un peu partout en europe et même en amérique.

    Avantages

    Le parcours vita présente des qualités indéniables :

    ·         Il est tracé en général en forêt

    ·         Il joint la course à l’entrainement physique général

    ·         Ses exercices sont conçus de façon à ce que toutes les parties du corps soient entrainées

    ·         Les panneaux donnent, à chaque station, des explications simples et précises

    Inconvénients

    Mais il ne manque pas de défauts :

    La faible distance de course compris entre les panneaux laisse peu de place au travail de l’endurance

    Il est la cause, dchez les débutants non initiés, d’une telle fatigue et de courbatures si douloureuses, que la plupart renoncent à tenter un deuxième essai

    Malgré les panneaux explicatifs, quelques exercices sont difficiles à exécuter correctement ; ils sont donc relativement dangereux, pouvant être à l’origine de certaines lésions

    Il est trop exigeant pour les moins jeunes


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  • Même si j’ai dit que le meilleur parcours d’entrainement est celui qui part de votre appartement pour y revenir, il ne fait aucun doute que les coureurs, dès qu’ils ont atteint une certaine facilité, aiment suivre les itinéraires connus et, surtout, savoir le nombre de kilomètres qu’ils ‘ »couvrent » en une séance. Les scandinaves l’ont bien compris. Ce sont eux qui lancèrent les premiers « parcours mesurés »

    Les « parcours mesurés » partent d’un point central, situé de préférence près d’un local de douches. De là, une première boucle est choisir, d’une longueur de 4 ou 5 km, peu sinueuse et, si possible sur terrain plat. Pourquoi ? Parce qu’elle va servir à ceux qui désirent se soumettre au test des 12 minutes de Cooper.

    Les piquets qui la jalonne sont d’une certains couleur. Dès 1000m à 4500, elle est marqué de 50m en 50m.

    Partant du même point, une deuxième boucle et, peut-être, une troisième, marquées à l’aide de couleurs différentes, mesurent l’une 10 ou 12 km, l’autre 15, 18 ou 20 km, selon les possibilités du terrain. Ainsi, les coureurs peuvent choisir à l’avance « leur » parcours.


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  • Je pourrais citer de nombreux exemples encore, propres à d’autres pays, mais ceci nous entrainerait trop loin. Je vais donc me contenter de parler de l’expérience suisse, que je connais bien et de la piste finlandaise, sur laquelle chacun rêve de courir une fois au moins !

    La pyramide de la forme

    A l’exemple de l’allemange, mais avec un temps de retard, la suisse prit conscience de l’importance qu’il pouvait y avoir à animer la population et à l’encourager à ne pas seulement regarder mais à faire du sport. Une commission sport pour tous dut donc créée par l’association suisse du sport, commission qui lança plusieurs actions dans ce sens. La pyramide de la forme, adaptation de la trimm spirale, fut parmi celles-ci la première de grande envergure.

    La pyramide de la forme est , elle aussi accompagnée par un petit bonhomme (sportli) frère cadet de trimmy, et une série de brochures (Fit-parade) se propose d’initier la population aux principaux sports de base. Mais les suisses ne sont pas différents des autres et , malgré de multiples tentatives faites dans le but de les maintenir à la pratique d’activités variées, c’est la course à pied qu’ils aboutissent par vagues successives. Ce que voyant, la commission « sport pour tous » réagit avec habileté, encourageant entre autres, l’expansion des célèbres parcours Vita. Poursuivant sur sa lancée, elle intervient, actuellement , auprès des principales communes pour les engager à créer, dans les environs immédiats de la cité, des parcours mesurées.


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  • Avant que la course à pied n’ait repris la place qu’elle mérite dans les habitudes des gens, avant qu’elle ne redevienne une activité naturelle, de nombreux pays (la Norvège, la Suède,  l’Allemagne de l’ouest surtout) entreprirent de vastes campagnes dans le but d’éveiller la population au gout du jeu et de l’effort physique. Personne n’a oublié dans ce contexte, la fameuse « Trimm-Spirale » des Allemands. Il s’agissait d’une spirale divisée en 100 casiers convergeant vers le centre. Chacun de ceux-ci correspondant à une séance d’activité physique. Par exemple : 5 minutes de course = 1 case. La dernière devait être atteinte dans l’espace de 3 mois. Elle aboutissait au pouce levé ! Trimmy, le garçon qui sait tout sur le sport, distribuait ses conseils et des directives par divers canaux, dont une suite de petites brochures d’initiation aux différentes spécialités.

    Ce fut un grand succès, mais c’est la course à pied, une fois encore parce qu’elle est simple, qui profita le plus de ce mouvement. L’engouement fut si grand et si rapide qu’il fallut trouver le moyen d’aider ces milliers et ces milliers de personnes désireuses de courir, mais qui avaient perdu l’instinct même du gest le plus naturel de l’homme. Le D.S.B (deutscher sportbund) favorisa, alors, la création des points de rencontre : lieux de rassemblement, à l’orée d’une forêt si possible ou des animateurs modestement rétribués s’évertuaient à repartir les coureurs par classes de performances, les accompagnant tout en les guidant et en les conseillant. Aujourd’hui encore, les points de rencontre connaissent une vogue étonnante. Il faut préciser que ce mode de faire correspond parfaitement à l’esprit et au caractère germanique.

    Je pourrais citer de nombreux exemples encore, propres à d’autres pays, mais ceci nous entrainerait trop loin. Je vais donc me contenter de parler de l’expérience suisse, que je connais bien et de la piste finlandaise, sur laquelle chacun rêve de courir une fois au moins !


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